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Comment créer une classe TIC?

C’est une question que beaucoup d’enseignants se posent, surtout dans un contexte où on sent que les TIC ne sont plus un luxe, mais une nécessité. Voici quelques pistes pour commencer. Chers lecteurs, vous êtes également invités à proposer vos idées!

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C’est une question que beaucoup d’enseignants se posent, surtout dans un contexte où on sent que les TIC ne sont plus un luxe, mais une nécessité. Voici quelques pistes pour commencer. Chers lecteurs, vous êtes également invités à proposer vos idées!

En début d’année, Mme Louise Gagnon, enseignante en 6e année, posait la question sur le populaire groupe Facebook « Les TIC en éducation ». Elle disait « J’aimerais savoir comment m’y prendre pour monter une classe TIC. Quel est le matériel nécessaire, quels sont les modèles de gestion de classe qui fonctionnent, comment financer le tout… ».

L’enseignante Geneviève Henry, 6e année aussi, a partagé avec elle sa propre expérience de classe TIC. Sa classe est équipée de 3 ordinateurs fixes en permanence et d’un TBI. Pour le reste, ses élèves partagent 28 portables avec tout l’étage de l’école. Elle explique que « pour avoir une classe TIC, il faut commencer par identifier ses priorités pédagogiques. Les TIC représentent UN moyen de réaliser son but pédagogique. » Pour remédier au manque de matériel, elle suggère de demander aux parents de laisser leur enfant apporter leur iPod, iPad etc. à l’école. « Je suis en milieu défavorisé et, malgré tout, plusieurs élèves ont accès à ces technologies. » Elle considère qu’avec cela, il sera possible de faire plusieurs projets TIC cette année.

Poursuivant la discussion, quelques personnes ont aussi suggéré de faire un tour sur le site de la formation iClasse. On y retrouve entre autres un très bon article qui décrit en détails comment se passe la vie dans cette classe bien spéciale de l’école primaire Wilfrid-Bastien, à Montréal (CS de la Pointe-de-l’Île). On y apprend notamment qu’au niveau de l’organisation de la classe, exit les rangées de pupitres, on privilégie les tables rondes et les fauteuils à roulettes et on aménage des coins différents dans la classe : canapé, tables hautes, et pas de restrictions quant à l’endroit où les jeunes peuvent s’installer pour travailler.

Côté matériel technologique, il faut idéalement suffisamment d’appareils pour qu’il y en ait au moins un pour deux élèves : portables, tablettes mobiles, téléphones intelligents… ou un joyeux mélange de tout cela. Ensuite, les élèves peuvent choisir l’appareil qu’ils préfèrent utiliser, ou varier selon la tâche. Ça coûte cher? Non, au début, on peut demander à ceux qui le veulent bien d’apporter leur propre appareil. La condition gagnante est de disposer d’un accès stable et fiable à Internet car tout se stocke et transite « dans le nuage », c’est-à-dire dans des espaces virtuels dédiés. Après un peu de pratique, les élèves apprennent à manipuler les fichiers comme ils le faisaient avant avec les « cahiers Canada ».

La classe TIC est une classe où il y a beaucoup de mouvement! La philosophie préconisée est celle de la découverte par les élèves plutôt que l’enseignement par le prof. Ça peut aller aussi loin qu’une période qui commence par : « Vous devrez trouver la règle d’accord du participe passé avec être et l’expliquer dans vos mots, tout en préparant deux exemples prouvant que vous avez bien compris. » Et voilà la seule consigne de l’enseignant. À la fin, on revient en grand groupe pour écouter les différentes trouvailles de chaque équipe et mettre en commun…

Et vous, comment se vit votre classe TIC?

 

À propos de l'auteur

Audrey Miller
Audrey Millerhttps://ecolebranchee.com
Directrice générale de l'École branchée, Audrey détient une formation universitaire de 2e cycle en technologies éducatives et un baccalauréat en communication publique. Membre de l'Ordre de l'Excellence en éducation du Québec, elle s'intéresse particulièrement au développement professionnel des enseignants, à l'information à l'ère du numérique et à l'éducation aux médias, tout en s'activant à créer des ponts entre les acteurs de l'écosystème éducatif depuis 1999. Elle s'implique cette année notamment dans l'Association Edteq et en tant que membre du comité d'orientation stratégique de l'ACELF.

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